Elie Baussart

Conscience de Wallonie

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Bulletin n°66. Oui, Elie tu nous parles encore aujourd’hui…

24 février, 2013 (09:24) | accueil, Actualites | By: Bernard

Décidément, le dernier trimestre 2012 et le premier trimestre 2013 devaient nous réserver de bien agréables surprises.

Après l’élévation au grade d’officier du Mérite wallon, dont nous vous avons entretenus dans notre précédent numéro, Elie BAUSSART a fait l’objet d’un article de presse dans le journal L’AVENIR du 8 janvier dernier. Et pas quelques lignes : une double page. Nous les reproduisons ci-après. Celles et ceux qui souhaitent les visionner en couleur sont invités à se rendre sur notre site web.

Ce fut aussi pour nous l’occasion de nous rendre avec le journaliste de L’AVENIR au cimetière de Loverval où repose Elie BAUSSART. Sur sa tombe, il a fait graver : « Dieu n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ». Toute sa vie, il s’est efforcé qu’il en fût ainsi. Et ce ne fut certes pas aisé : un Dieu mort, confiné seulement dans des pratiques et un piétisme surannés, c’est tellement plus rassurant pour l’ordre établi qu’il fût politique, économique, religieux. C’est aujourd’hui encore tout aussi difficile. Un Dieu vivant, c’est Dieu qui chasse les marchands du Temple, nos marchands du Temple, y compris ceux que nous entretenons en notre for intérieur. Persévérons donc dans cette voie que nous rappelle Elie BAUSSART. Les défis ne manquent pas. L’actualité est là pour ne le rappeler.

(Ici se place l’article du journal VERS L’AVENIR consultable sur notre site web- liens en page d’acceuil)

Quand Elie nous interpelle aujourd’hui encore…

Deux extraits de « Catholique, mon frère ». C’était en 1945, il y a quasi 70 ans. On dirait qu’ils ont été écrits hier. Et c’est d’autant plus interpellant ! Les choses semblent avoir si peu changé, si ce n’est, peut-être, en pire.

« Le libéralisme s’impose comme « La Loi et les Prophètes » d’une société aux assises économiques complètement renouvelées par l’accroissement rapide de la production. Le dieu de cette société, c’est l’Argent : il est l’étalon des valeurs ; il régente le comportement social des hommes ; il influence la pensée et les art ; il dicte la politique des Etats-Unis. Faut-il, dès lors, s’étonner que la civilisation, c’est-à-dire notre manière de penser, de sentir et de vivre soit marquée du signe du matérialisme profond et universel, que dissimule mal les prestiges de l’idéalisme et le mythe de la liberté ? »

« Il importe peu que l’Eglise catholique condamnât le libéralisme, si l’organisation économique et sociale dans laquelle ce libéralisme s’incarnait n’a gardiens plus vigilants que nous… Et l’Eglise, qu’est-elle de plus qu’une autorité qui pense et agit à notre place ? Un ensemble de rites, confortables, au total, puisque, en les accomplissant, on assure son salut. Quelle prime d’assurance ! et combien facile à payer !… De qui eût du devenir une « vie sainte » s’est ossifié en une « vie honnête ».

Dans son bureau figurait un texte qu’il avait fait graver dans le bois, après la mort de Valentine :

« Rien n’est brisé … tout continue ».

Effectivement : tout continue, même nos combats, nos luttes, nos espérances.