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Une foi incarnée, non des rites.

« Et pourtant cette erreur, trop constante encore, de mettre la vie religieuse à côté de l’autre, la quotidienne – comme si celle-là n’était pas l’âme de celle-ci ? Pourquoi tant interroger les dévotions, les pratiques, choses excellentes, sans doute, mais à condition qu’elles soient l’expression d’une adhésion, d’un élan intérieur, et non une pleure d’habitudes confortables. » (DE LA SOUFFRANCE A L’AMOUR, 1945)


Une foi incarnée dans le monde et avec le monde.

« Notre ambition (à nous Catholiques) ne doit pas être d’entrer en concurrence avec les mouvements sociaux et politiques qui se disputent le monde. Une telle conduite serait une erreur fatale. Il n’existe pas de politique chrétienne. Notre seule chance, c’est de trouver le point d’insertion de nos idées dans les réformes inévitables. Il ne s’agit donc nullement de récuser aucun de nos devoirs, aucune de nos tâches de citoyens et de membres des sociétés intermédiaires qui constituent la nation » (TERRE WALLLONE)


Une foi qui soit relation avec et à Dieu.

« Samedi-Saint 1960. La grâce du Seigneur, toujours elle, présente et agissante aux moments décisifs, a transformé en prière d’espoir ce cri d’impuissance et de désespoir… Après ces moments de découragement, je me suis rendu à l’église et là, dans la nuit, j’ai confessé ma faiblesse et ma lâcheté et j’ai crié au secours, et le Seigneur m’a répondu » (Extrait de son Journal intime)


Une foi nécessitant un engagement au service de l’homme.

Notre qualité de créatures à l’image de Dieu, notre prédestination, notre rédemption par le Christ, constituent l’homme dans un état d’exceptionnelle grandeur, sans comparaison avec les autres êtres.
La personne est un tout, une autonomie qui, comme telle, a le droit de disposer de toute la création, ordonnée à son salut, et de toutes les œuvres des hommes qui doivent s’ordonner à sa fin dernière. Ainsi en va-t-il de l’Etat et des sociétés naturelles intermédiaires que l’homme a créées ou peut créer.
Tout donc, dans l’ordre social, doit concourir, directement ou indirectement, au bien de l’homme, tant du point de vue du bien temporel, -et la liberté, notamment, est un bien temporel, - que du point de vue surnaturel.
(Essai d’initiation à la Révolution anticapitaliste, 1938)


Jésus-Christ, non Mammon.

Nous battrons-nous pour les privilèges de la haute finance ou épouserons-nous la cause et les aspirations de tous les exploités, de toutes les victimes ? Prendrons-nous le parti de l’argent ou celui de la misère ? Ecarterons-nous les sirènes menteuses du conformisme et de la prudence et obéirons-nous aux appels impératifs des Papes ? * Notre Dieu est-il Mammon ou Jésus-Christ ? (Considérations sur le problème wallon)
(* Encycliques RERUM NOVARUM de Léon XIII et URBI ARNACO DEI de Pie XI)